lundi 25 mai 2009

Toulouse terre d'accueil de la biodiversité ?

Trêve de plaisanterie.
Je parle de biodiversité car ce week-end j'ai constaté la présence d'hirondelles et j'ai été parasité par des aoutats. Alors plutôt Toulouse témoin du dérèglement climatique.
Espérons que cette situation sensibilisera les citoyens et qu'ils se rendront aux animations des « Journées nature ». je suis surpris du nombre d'animations listées par le Conseil Régional, avec 16 manifestations pour la mairie de Seysses contre une seule (!) pour la mairie de Toulouse; 21 animations pour la mairie de Portet sur Garonne, 6 pour le Sicoval.... quand même 6 pour le GrandToulouse. Encore plus disproportionné, la petite association « Bleue comme une orange » qui fait mieux que Toulouse.

Et ce soir, désolation dans mon parc. L'orage bref de grêlons a saccagé la végétation. Certains gros grêlons comme des noix, la plupart comme des cerises, ont déchiré les feuilles et cassé des branches, ont emporté les prunes, grappes de raisin, touffes de tilleul, …. (je n'ai pas fait le tour, snif).
Photos de grêlons encore bien froids à 21H45








Maudits humains qui nient leurs impacts de pollueurs de la planète (je pense notamment à Claude Allègre dont Nicolas Hulot a dit que son entrée au gouvernement serait un bras d'honneur aux scientifiques).

Bruno

lundi 11 mai 2009

BIOHAZARD toulousain est un batracien sans couilles



Si je le rencontre, je le traiterai de « chef ».
Un matin, un petit poussin passe devant un gros serpent à moitié endormi.
De peur de se faire gober, il accélère et crie au serpent « bonjour chef ».
Le lendemain même scénario sur le trajet du petit poussin, alors que le serpent se souvenait de lui et voulait des explications. Mais le petit est plus rapide que lui.
Le serpent décide de rester en place et bien éveillé.
Le troisième jour, il est prêt quand le poussin arrive.
Il l'intercepte mais avant de le bouffer, il lui demande pourquoi le poussin l'appelle « chef ».
Le poussin répond: « tout ce qui rampe et qui n'a pas de couilles, je l'appelle chef ».
Le serpent en reste bouche bée, le petit poussin en profite pour se sauver.

Pour diminuer les agissements de ces demeurés de taggers, je compte porter plainte.
J'ai d'abord fait appel aux services de nettoyage de la mairie, qui ont un coût financé par nos impôts. Donc si biohazard se fait appréhender, il devra rembourser.

Pour la propreté de Toulouse, j'encourage tous les habitants constatant ces incivilités à défendre leur argent par tous les moyens. Les touristes ne s'en plaindront pas et les amoureux de Toulouse que je fréquente à l'association « Les Toulousains de Toulouse et amis du vieux Toulouse » me remercieront et m'aideront si ces salopards cherchaient à se venger.

Bruno

dimanche 10 mai 2009

Météo Toulouse cet été

Je rêve d'être bien considéré par la TERRE.
Et comme j'entretiens depuis quelques mois un grand parc, j'espère avoir une météo totalement clémente pour toutes les plantes que je fais pousser. C'est-à-dire du soleil mais pas trop, et beaucoup de pluie.
J'ai installé un récupérateur d'eau de pluie de 500 litres. Il est vraiment insuffisant après quatre jours sans pluie. Alors j'ai réclamé et obtenu un temps plutôt maussade et même une belle averse ce soir.

Je n'arrose que les plantes nouvelles (camélia, azalées, glaieuls, rosiers, olivier, dalhias, muguet, kiwis, menthe, sauge....).
Tout le reste (mimosas, albizzias, kakis, lilas, rosiers, glycines, hibiscus, yuccas, tamaris, lys, bignonias, syringa, seringat,.... toutes les haies et les grands arbres, sans parler du verger....) doit compter sur la pluie.
J'aime la pluie, alors je préfère prévenir les toulousains qui ne partiraient pas en vacances. Nous aurons un été bien pourri.

Mon positionnement développement durable m'incite à croire que la TERRE m'écoute. Elle a compris que j'adore l'eau et que je la respecte profondément. Elle me donnera toute la pluie que je lui demanderai.

Dommage pour blogger qui ne permet pas facilement de proposer des albums photos. Je mettrais les photos de la végétation du parc sur mes autres blogs.

Bruno

samedi 9 mai 2009

Ouverture du nichoir aux chauves-souris.

Avis à la population des pipistrelles, barbastelles et oreillards.

Maison à louer dans grand parc, construction neuve avec de l'ancien, pas de voisinage, pas de concurrence sur l'alimentation.

J'ai construit cet abri sur les conseils du Groupe Chiroptères de Midi-Pyrénées, à partir de leur document récupéré lors des journées portes ouvertes des serres municipales de Toulouse.

Je soumets plusieurs suggestions de construction que j'ai bien sûr mises en pratique:
- utiliser du vieux bois. J'en ai trouvé dans une vielle grange, il y était stocké depuis près de 10 ans et provenait du démontage d'un plancher vieux de plus de cinquante ans => il ne semble pas traité/pollué, il est vermoulu mais encore solide, il sent l'ambiance « grotte »... Je l'ai manipulé avec des gants pour éviter de laisser des traces de sueur ou d'odeur humaine.


- je l'ai construit « non professionnel », donc pas du tout carré et monté « usine » comme les plans le proposaient => il se présente plutôt difforme « vivant et naturel », plus proche de la nature que de l'urbanisme normalisé....



- pour les accroches dans le nid, on nous conseille de faire des rainures à la scie. J'ai préféré constituer des encoches plus naturelles, avec un ciseau à bois. Et 2 types d'encoches en fonction du bois: bois dur => encoches en creux; bois tendre => encoches avec copeau de bois retourné.


















- pour le bas du nichoir, 2 variantes: plat pour la petite chambre comme dans les plans, incliné dans la grande chambre pour permettre l'évacuation automatique d'éventuels excréments et avec une prise extérieure de la pluie pour nettoyer.

- pour l'accès au nid, au lieu d'avoir une entrée très régulière de 15 mm j'ai choisi un morceau de bois irrégulier (beaucoup plus naturel) qui permet un passage de 10 à 25 mm.



- abri avec 2 chambres distinctes (sans communication), une plus petite que l'autre pour proposer la présence de 2 colonies différentes ou sinon des températures différentes pour une même colonie.





- installation de l'abri sous l'avant toit pour le mettre totalement inaccessible, pour le protéger des intempéries mais aussi pour le situer près des insectes attirés par les lumières de la maison.


J'attends avec impatience les futurs occupants, et je prépare un abri semblable pour mettre dans un arbre au milieu de la végétation (avec d'autres idées très « nature »).

Bruno