jeudi 18 février 2010

Bonnes nouvelles pour l'avenir de Francazal

Le N° 7 àToulouse de février, vient d'être distribué...le 18 février il était temps.

Je réagis à 3 informations:

- la plus importante à mon sens consiste en l'ouverture du quatrième terminal de l'aéroport de Blagnac. Car l'investissement de 104 millions d'€ devront être rentabilisés, avec un espoir d'accueillir 8,5 millions de passagers à l'horizon 2015-2020, époque ou le devenir de la base aérienne de Francazal pourrait aussi aboutir. Je compte bien sur la chute prévisible du secteur aéronautique loisir et affaire, local et mondial, pour que Francazal ne voit pas sa piste maintenue. Évidemment je milite pour le collectif-Francazal. Si vous pensez comme moi que les impôts trouveraient meilleur emploi qu'une activité aéronautique, je vous encourage à signer la pétition.

- dans les premières pages, j'ai essayé de décoder deux encarts écrits en langue occitane. Je n'ai rien contre, sauf que je me demande si le maire saurait me traduire ces textes qu'il m'adresse. Pourquoi pas du vieux français pour les pages patrimoine et les explications du musée des Augustins; pourquoi pas du gaulois pour décrypter les vestiges de ces ancêtres découvert à l'emplacement de l'ancienne caserne Niel; pourquoi pas un article en chinois dans le focus sur Maggie Cheung; pourquoi pas l'esperanto pour le conseil toulousain des résidents étrangers; n'oublions pas le langage SMS pour le conseil des jeunes et la « langue de bois » pour les pages expression politique. Qu'est-ce que c'est que cette manière de promouvoir une langue ou un dialecte plutôt qu'une autre. Je connais un mouvement politique qui pourrait attaquer le maire en justice sur cette dérive.

- France Nature Environnement se réunit à Toulouse les 25 et 26 mars pour débattre sur l'espoir de transformer notre économie devenue insupportable et détestable. Juste après, du 1er au 7 avril, la semaine du développement durable proposera, aux stands du village place du capitole, de nombreuses occasions de s'informer.


Espérons que le prochain àToulouse ( celui pour mars) sortira dans à peine 11 jours (c'est-à-dire début mars).

Bruno

mardi 9 février 2010

Toulouse sur la touche

C'est le classement des économistes.

Alors ce mois-ci, ToulouseMag en fait son gros titre en couverture.

Je l'ai acheté pour me tenir informé des vues de ces toulousains qui croient toujours à la durabilité de notre économie de marché. Les prochains effondrements boursiers que je pressens les bouleverseront.

Pour ma part, j'apprécie que Toulouse soit sur la touche des grands projets polluants, des grands projets avec magouilles politiques et dessous de table, des grands projets qui font fi de l'échec de Copenhague, des grands projets qui se décident à Davos et non pas à Porto Alegre.

Le magazine me fait découvrir le classement Cushman&Wakefield (attractivité immobilière et spéculative) dont Toulouse est sortie en 2009. Les investisseurs internationaux ne viendront plus blanchir leur argent sale dans la ville rose: BRAVO.

Alors j'ai surfé pour chercher un classement inverse qui dirait que Toulouse s'humanise en chassant les requins de la finance. Je n'ai rien trouvé mais j'ai découvert dans le détail le site GoodPlanete.com et son globe animé, ainsi que toute la richesse du site et ses sous-menus.

Je conseille à la municipalité de s'inspirer des projets des lauréats du concours ecoquartiers pour discrètement, continuer d'attirer les jeunes populations du monde entier (à l'esprit beaucoup moins spéculateur que leurs ainés).

J'espère que le palmarès de 2008 du Point « Où vit-on le mieux en France » avec Toulouse deuxième derrière Nantes se confirmera en 2009 et 2010, après la crise financière. ToulouseMag l'envisage déjà, ne serait-ce que pour les 18-29 ans, en s'appuyant sur une récente étude de l'Insee.

Dans mon réseau, je vois la belle réussite du groupe Sortir&Cie, au sein de l'AVFToulouse. J'estime que ce groupe contribue au phénomène de Toulouse capitale des célibataires (données INSEE recensement 2006 dans le magazine et 2005 sur le site, attendons 2011), car même si des couples se forment dans ses rangs, il permet de bien vivre sa « solitude ».

Je vis bien à Toulouse, même sur la touche.

Bruno