Quels
sont les objectifs de La Dépêche ? Informer ses lecteurs, ou en
priorité vendre son journal ?
Comme
pour tous les grands organes de presse/communication, la politique et
le pouvoir de l'argent priment.
Alors,
même si de très nombreuses informations sont publiées, je n'achète
pas la presse riche (j'achète LA
DECROISSANCE, La
Revue Durable).
Là, je
me suis laissé tenté par le titre en page « Une »
''Villes
polluées : Toulouse sur le podium''.
Je
reconnais une bonne chose à La Dépêche, son service d'archives que
je fréquente assidument.
Et puis,
il y a quelques liens artistiques indéfectibles: dans le grand hall
de La Dépêche, le buste en bronze de Jean Baylet et l'oeuvre de mon
père.
Pour en
venir à la pollution, je trouve que l'article se borne à citer les
sites pollués, il ne donne même pas le site web du BASOL
!
Une
petite consultation des informations conduit vite à s'interroger sur
ce classement du fait des critères des typologies de pollutions.
Je
m'exprime sur ce sujet surtout pour indiquer que cela me semble
« politique » et donc calculé et ne reflétant pas la
vérité. D'ailleurs sur le site du Basol, il y a un tableau
comptabilisant les sites avérés et les sites surveillés. Je suis
persuadé que la limite du comptage subit de nombreuses tractations
industrielles et politiques. Et par exemple les sites militaires ne
sont pas inclus dans le comptage BASOL. À
Toulouse, la base de Francazal est un site bien pollué, mais
également les ballastières. Il convient de bien comprendre qu'un
site pollué à une histoire, une longue histoire, et que celle-ci
est et a été constamment occultée. Je me souviens avoir visité
l'ile du ramier lors de la construction du Casino à l'ancien
emplacement de l'école de la chimie. J'estime ce sous-sol fortement
pollué, il n'en est fait nulle part état. De même les énormes
espaces de la SNCF ne sont pas répertoriés. Et le scandale d'il y a
quelques années avec l'amiante aux portes de Toulouse (Gerlero à
Saint-Alban) permet d'affirmer qu'on est bien loin de la vérité,
autant à Toulouse que partout en France. Et je rajoute une pollution
« invisible », celle des sources radioactives ! Il y a à
Toulouse des administrations qui exploitent des sources radioactives,
et je peux affirmer que « ça laisse à désirer ».
Enfin,
BASOL traite des sols pollués. Existe t-il une semblable base pour
les cours d'eau et pour l'air (pollution
par le kérosène)
?
Par
défaut, les cours d'eau sont en contact avec les nappes phréatiques,
donc avec les sols pollués.
Toute
cette pollution, et sa « gestion », sort de l'ombre sans
doute en prévision du très politique COP21 en décembre. Donc il ne
faut pas trop s'y fier.
Je
ferais totalement confiance à un autre classement, d'après moi bien
plus représentatif des capacités polluantes d'une ville : sa
richesse, avec le nombre de ses milliardaires et millionnaires, et je
caserais Toulouse derrière Paris, Nice, Cannes, Saint-tropez....
Bruno
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire