jeudi 19 février 2015

BASOL inspire La Dépêche

Quels sont les objectifs de La Dépêche ? Informer ses lecteurs, ou en priorité vendre son journal ?
Comme pour tous les grands organes de presse/communication, la politique et le pouvoir de l'argent priment.
Alors, même si de très nombreuses informations sont publiées, je n'achète pas la presse riche (j'achète LA DECROISSANCE, La Revue Durable).
Là, je me suis laissé tenté par le titre en page « Une » ''Villes polluées : Toulouse sur le podium''.
Je reconnais une bonne chose à La Dépêche, son service d'archives que je fréquente assidument.
Et puis, il y a quelques liens artistiques indéfectibles: dans le grand hall de La Dépêche, le buste en bronze de Jean Baylet et l'oeuvre de mon père.
Pour en venir à la pollution, je trouve que l'article se borne à citer les sites pollués, il ne donne même pas le site web du BASOL !
Une petite consultation des informations conduit vite à s'interroger sur ce classement du fait des critères des typologies de pollutions.
Je m'exprime sur ce sujet surtout pour indiquer que cela me semble « politique » et donc calculé et ne reflétant pas la vérité. D'ailleurs sur le site du Basol, il y a un tableau comptabilisant les sites avérés et les sites surveillés. Je suis persuadé que la limite du comptage subit de nombreuses tractations industrielles et politiques. Et par exemple les sites militaires ne sont pas inclus dans le comptage BASOL. À Toulouse, la base de Francazal est un site bien pollué, mais également les ballastières. Il convient de bien comprendre qu'un site pollué à une histoire, une longue histoire, et que celle-ci est et a été constamment occultée. Je me souviens avoir visité l'ile du ramier lors de la construction du Casino à l'ancien emplacement de l'école de la chimie. J'estime ce sous-sol fortement pollué, il n'en est fait nulle part état. De même les énormes espaces de la SNCF ne sont pas répertoriés. Et le scandale d'il y a quelques années avec l'amiante aux portes de Toulouse (Gerlero à Saint-Alban) permet d'affirmer qu'on est bien loin de la vérité, autant à Toulouse que partout en France. Et je rajoute une pollution « invisible », celle des sources radioactives ! Il y a à Toulouse des administrations qui exploitent des sources radioactives, et je peux affirmer que « ça laisse à désirer ».
Enfin, BASOL traite des sols pollués. Existe t-il une semblable base pour les cours d'eau et pour l'air (pollution par le kérosène) ?
Par défaut, les cours d'eau sont en contact avec les nappes phréatiques, donc avec les sols pollués.
Toute cette pollution, et sa « gestion », sort de l'ombre sans doute en prévision du très politique COP21 en décembre. Donc il ne faut pas trop s'y fier.

Je ferais totalement confiance à un autre classement, d'après moi bien plus représentatif des capacités polluantes d'une ville : sa richesse, avec le nombre de ses milliardaires et millionnaires, et je caserais Toulouse derrière Paris, Nice, Cannes, Saint-tropez....

Bruno

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